
Ce mercredi 22 février, les membres du Syndicat de la Presse Professionnelle de Guinée (SPPG) ont animé une conférence à la maison de la presse sise dans la commune de Dixim au cours de laquelle ils ont éclairé la lanterne sur le retrait de la plainte du ministre CharlesWrightcontre nos confrères du Groupe de presse Hadafo Médias notamment, Mohamed Mara et Lamine Guirassi et d’autre part de l’annulation de la marche anti- Wrightprévue le jeudi 24 février 2023 à la place des martyrs.
D’entrée, le secrétaire général du SPPG, Sekou Jamal Pendessa a déclaré ceci : « pour commencer, nous vous remercions vivement pour la mobilisation extraordinaire et historique dont avez fait preuve depuis le début de cette bataille. Une bataille menée jusqu’au bout sans faille sans relâche sans hésitation. C’est ce que nous sollicitons de vous. Dans l’engagement syndical ont ne paye pas quelqu’un c’est du volontariat. ».
De poursuit, le secrétaire a rappelé que tout ce que les leaders syndicaux demandent c’est la mobilisation de la base.
« Rassurez vous, toutes fois que vous aurez besoin de nous, puisque vous avez prouvez que vous nous faites confiance nous serons là. Votre engagement est l’énergie de notre moteur. On ne va pas revenir sur tous puisque vous connaissez cette affaire de bout en bout. Le syndicat avait publié un calendrier que vous avez connu. Calendrier prévoyant une marche pacifique à la place des martyrs. Et ce matin très tôt nous avons été contacté par le ministère, le courrier dans le quel le ministre Charles Wright a officiellement retiré sa plainte contre Lamine Guirassi et Mohamed Mara donc étant le secrétaire je ne peut prendre une décision sans convoquer une autre réunion pour se concerter », a-t-il précisé.
Pour terminer, il a rappelé qu’après analyse ils (SPPG) ont décidé de surseoir la marche puisque l’objectif est atteint,
« Nos confrères ne serons pas poursuit sur la base pénale, ils n’iront pas à la DPJ puisque ce n’est pas la place d’un journaliste, la marche n’aura plus lieu demain. Mais nous veillerons aux grains quel quant soit la personne qui tenterait de minimiser la presse. Nous précisons que nous ne sommes pas contre qu’un journaliste soit poursuivi par ce que nous somme tous des citoyens, tout ce que nous demandons c’est le respect de la procédure et l’application de la LOO2 », a-t-il conclu.
Jeannette Leroy Mansaré