Dans le cadre du Projet d’Assistance Technique à l’emploi des Jeunes (PATEJ), le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS) Lansana Béa Diallo, a présidé ce vendredi 27 janvier 2023, à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia (UGLCS), sise dans la commune de Ratoma, la cérémonie de lancement officiel de la formation de trois milles (3000) étudiants en entrepreneuriat, technique de recherche d’emploi et de développement personnel.
La cérémonie a été marquée par la présence des membres du cabinet du MJS, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnel (METFP) M. Youssouf Boundou Sylla, le conseiller du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI) Momo Bangoura, ensuite les partenaires techniques et financiers à savoir l’Unité de Coordination et d’Exécution des Projets (UCEP) la Banque Africaine de développement (BAD), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
L’objectif général du PATEJ vise à créer un cadre institutionnel et favorable au développement des compétences et à l’emploi des jeunes en Guinée.

A cette occasion, M. Lansana Béa Diallo, a fait savoir que ce projet de formation de 3000 étudiants en fin de cycle de quinze (15) institutions d’enseignement supérieur et centre de formation professionnelle en développement personnel, entrepreneuriat et techniques de recherche d’emploi, est initié par le Gouvernement Guinéen à travers le MJS en partenariat avec la BAD.
« Le choix de ces thèmes et de la cible se traduit par la volonté de mon département à contribuer à la préparation des bénéficiaires à affronter l’arène de l’emploi dans les domaines du salariat, l’entrepreneuriat et de l’auto-emploi. Ainsi, cette initiative permettra aux jeunes bénéficiaires d’être créateurs d’emploi en contribuant efficacement au développement de notre pays », soutient-il.

De son côté, l’assistant technique dudit projet Ibrahima Kourouma a indiqué que ce projet est structuré en trois (3) composantes dont la première composante qui, est supra structurelle va corriger, élaborer la politique nationale de l’emploi des jeunes. La deuxième composante est celui de l’employabilité car, dit-il, ils ont mis les politiques en place, et ensuite outiller les étudiants à affronter le marché du travail.
« L’un de ces outils, c’est ce que nous avons commencé avec cette série de formation qui va en premier temps concerner 3000 étudiants dans treize 13 universités et centres de formation professionnels. Ce sont trois thématiques que nous allons développer et les deux plus importantes c’est l’entrepreneuriat. Il faudrait que les jeunes à la sortie de l’université sachent se prendre en charge et pour se prendre en charge il faut être outillé. Le marché du travail est suffisamment concurrentiel et extrêmement compétitif si vous n’avez pas de formations, vous allez être dans le ravin », explique-t-il.

Le directeur du service des relations avec les entreprises à l’UGLCS Lounceny Keïta, a pour sa part dit que c’est un soulagement à plus d’un titre, ajoute-t-il « quand vous constatez à l’UGLCS, pour cette année seulement nous devons verser 11.000 étudiants sur le marché de l’emploi. Et nous sommes dans cette inquiétude. Tout de suite le ministère de la jeunesse et des sports a lancé une formation de professionnalisation pour accompagner ces jeunes étudiants à s’installer dans le monde du travail. Étant le directeur du service des relations avec les entreprises, nous avons bondi sur l’opportunité et nous avons su que c’est une bonne opportunité pour nos étudiants. Tout à l’heure on a établi la liste, nous avons envoyé, et ça va nous aider à facilement faire recours aux problèmes d’employabilité parce que la formation qui sera organisée, c’est pour montrer aux étudiants qu’il ne faut pas s’attendre seulement à l’emploi au sein de l’État mais aussi aller entreprendre, il y a des partenaires, il y a des bailleurs de fonds qui peuvent les accompagner »,conseille-t-il.

Pour le bénéficiaire Ibrahima Yattara, étudiant de licence 3 en économie finance, c’est d’abord un sentiment de joie. « Je commencerais à remercier les autorités étatiques sur place pour cette initiative nous permettant nous les jeunes d’avoir nos propres entreprises, connaître comment le marché d’emploi évolue, et d’appréhender de façon très claire les mécanismes sur les recherches d’emploi de fond en comble ».

Notons que sur la problématique de l’emploi des jeunes en Guinée, selon le rapport de l’Enquête Nationale sur l’Emploi, et le Secteur Informel en Guinée (ENESIG 2019), la majorité de la population guinéenne en âge de travailler, soit 62,8% est composée de jeunes de15-35 ans.
Bourgeois Kéïta

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