
A l’occasion des festivités du 139ème anniversaire de la Fête Internationale du Travail, célébré ce lundi 01 2023, au stade du 28 septembre, Madame Doumbouya Onipogui Makoura, Secrétaire Générale Adjointe à l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) et la Coordinatrice du Réseau Syndical Migration Africaine, a accordé un entretien à notre rédaction au cœur duquel, la syndicaliste s’est exprimée dans le cadre de l’importance de cette journée marquante dont le but pour les organisations syndicales est d’améliorer les conditions de vie des travailleurs notamment ceux de Guinée.
A l’entamé, madame Makoura Onipogui, à souligné que le 1er mai, c’est la fête de tout le monde, tous les travailleurs. Que ça soit ceux du secteur informel, formel, que ça soit le migrant, c’est la fête de tout le monde.
Parlant du thème retenu à l’occasion de cette célébration ‘’ Dialogue Social pour une Justice Sociale Durable’’, la syndicaliste a mentionné que rien ne peut se faire sans qu’on ne soit autour d’une table.
« Même en pleine guerre pour signer un consensus, il faut une assise autour d’une table. Avec le dialogue social, on pourra vraiment faire avancer la cause des travailleurs », soutient-elle.
S’agissant de la plate-forme revendicative des 11 centrales syndicales, adressée au Ministère du Travail et de la Fonction récemment, notre interlocutrice a indiqué ceci :
« Dans notre protocole d’accord tripartite entre le Gouvernement, le Mouvement Syndical Guinéen et le Patronat, il est convenu que tous les mois d’avril de chaque année, on doit se retrouver pour discuter la cause des travailleurs. C’est une chose qui est déjà fixé dans nos accords. Et cette année, on a déposé au mois d’avril notre Cahier de Charges qu’ils vont regardé, et ils vont nous appelé. Ça veut dire que l’année prochaine en 2024, notre Cahier de Charges qu’on a lu ici devant tout le monde. Il y a des point qui n’ont pas été toujours respectés, et ça sera nos préalables. Tant que ça n’est pas réglé on ne rentrera pas en négociation », laisse-t-elle entendre
Bourgeois Kéïta