
Retour apaiser à l’ordre constitutionnel en Guinée. la commission sous régional CEDEAO et le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya ont trouvé un consensus sur la durée de la transition qui est à nouveau fixée à 24 mois .Cette proposition polarise déjà les débats dans la commune urbaine de Kindia, ou acteurs politiques et ceux de la société civiles ont pris la parole pour commenter cette actualité
Ce compromis a été trouvé à l’issu d’une rencontre tenue le week-end dernier entre l’institution sous régionale e t la junte militaire au pouvoir en Guinée. Vingt-quatre (24) mois, est la proposition faite par la CEDEAO aux hommes en uniformes en Guinée. A Kindia cette proposition est mal perçue par Salifou Sylla président de la plate-forme des jeunes leader de l’axe pour la démocratie et le développement de la région de Kindia.

« Mon problème c’est que Je ne vois rien de concret dans la gestion de cette transition dans la mesure où ,on est entrain de tromper les guinéens que sa soit CEDEAO ou le CNRD. Donc s’il nous dise qu’ils ont trouvé un délai consensuel sur la durée de la transition, moi je pense que c’est un délai qui ne répond pas dans la mesure où on n’a déjà fait un ans et demi et jusqu’à présent la transition n’a pas commencé . Et s’il faut encore dire que le compte à rebord commence en janvier 2023 cela veut dire que nous sommes parti jusqu’à 39 mois. Et ce n’est un transition mais plutôt un mandat ».
Dans ce chronogramme de 24 mois , 10 points essentiels sont étalées ,notre interlocuteur pense tout le contraire de leur réalisation avant la date butoir.
« Les activités mentionnées dans ce document ne répond pas au délais fixé. Il faut se dire vrai, c’est une manière de tromper les guinéens », explique t-il.
Ismaël Forécariah Camara secrétaire fédéral de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) section Kindia 2 estime que la présence des acteurs politiques était nécessaire dans l’élaboration de la feuille du route du CNRD car selon lui
« Si on associait les acteurs politiques, il y a des étapes qui ne sont pas aussi intéressants. Parce que quand vous prenez certaines activités comme le recensement général de la population qui n’est pas aussi nécessaire. C’est organisé à chaque 10 où 15 ans par le système des nations unies. En plus on est tout le temps prêt pour le dialogue national. La seule demande des partis politiques, c’est la présence du G5, l’union européenne et africaine, ainsi que la CEDEAO », soutient-il.
Pour rappel depuis la prise du pouvoir par le CNRD le 5 septembre 2021,le président de la transition ne cesse de rappeler dans ces discours que le retour apaisé à l’ordre constitutionnel se fera dans un dialogue inclusif, participatif et accepter par tous.
Aissatou Diallo
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