
Le ministre guinéen des affaires étrangères et des guinéens établis à l’étranger, Dr Morissanda Kouyaté a, dans sa prise de parole au sommet Russie-Afrique, rappelé que la République de Guinée et la Fédération de Russie entretiennent des relations de coopération et d’amitié depuis l’accession de la Guinée à la souveraineté et à l’indépendance nationales en 1958.
Selon Dr Morissanda qui s’est exprimé au nom du président Colonel Mamadi Doumbouya, cette amitié est née de l’admiration et de la confiance que l’union des Républiques socialistes soviétiques d’alors avait eues pour la jeune République de Guinée qui avait posé les bases concrètes du panafricanisme et montré la voie de la liberté à plusieurs autres peuples africains.
La République de Guinée, a-t-il souligné, n’est donc pas un nouvel ami de la fédération de Russie ; depuis plus de 60 ans les deux pays coopèrent d’égal à égal, dans tous les domaines : social, culturel, économique, scientifique, politique et diplomatique.
Dr Morissanda Kouyaté rassure que la Guinée et son président ne peuvent donc figurer sur aucune liste de ceux à influencer pour ou contre la fédération de Russie car, a-t-il indiqué, c’est le chemin de l’amitié tracé par « nos » pères fondateurs qui est suivi sans détour par le président de la République de Guinée, le Colonel Mamadi Doumbouya et son gouvernement.
« C’est aussi au titre de cette amitié historique que la République de Guinée lance un appel pour la paix dans cette respectable région du monde et particulièrement pour la résolution pacifique par le dialogue du conflit opposant la Fédération de Russie et la République d’Ukraine. », a-t-il déclaré.
Plus loin, le diplomate guinéen a attiré l’attention des décideurs russes que des millions de femmes, d’hommes et d’enfants africains qui seront directement affectés à tort par la rupture de l’accord sur les céréales sont à l’écoute de cet important sommet.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, au nom de l’amitié Russie-Afrique, ces milliers d’hommes et de femmes demandent au président russe, Vlamir Vladimirovich Putin, de faire parler son cœur pour aider à protéger l’Afrique et ses peuples d’une éventuelle famine incompréhensible et paradoxale qui ne serait pas liée à une pénurie de céréales.
Source: AGP